Domaine des Comtes Lafon Meursault Charmes 1er Cru 2014
Robe : Dorée brillante.
Nez : Profondeur et élégance, avec des arômes de noisettes grillées et de beurre et de fleurs blanches.
Bouche : Equilibrée, harmonieuse avec des notes de mandarine et de zeste d’orange, le chêne bien intégré avec un poids appréciable en finale. Très fin, très sophistiqué
Accords mets et vins : Poissons en sauce crémeuse, Turbot à la moutarde, Raie au beurre noir. Mais aussi avec des fromages bleus, stilton, roquefort.
729,60 € TTC
3 en stock
Poids | 1,2 kg |
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Dimensions | 16,6 × 14,1 × 38,5 cm |
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Pierre et Henri Lafon, l’intérêt qu’ils portèrent au domaine constitué par leur père fut modeste. Après le décès prématuré de Pierre en 1944, Henri entreprit clairement de vendre le domaine. René Lafon, fils de Pierre, bien qu’à cette époque travaillant et habitant à Paris, s’opposa à cette démarche. Au cours de cette période incertaine pour l’avenir du domaine, le vignoble est exploité pour l’essentiel en métayage. Après son intervention déterminante pour éviter le démembrement des vignes, René Lafon reprend le domaine en 1956. En collaboration avec les métayers, il entreprit la remise en état des vignes et fit d’importantes replantations. Graduellement, une part de plus en plus importante de la récolte fût mise en bouteilles, jusqu’à la totalité en 1961. L’intérêt qu’il porte à la vigne et au vin l’amène, en 1967, à quitter Paris pour s’installer définitivement à Meursault, dans cette bâtisse victorienne qu’il occupe encore aujourd’hui avec son épouse. Dominique Lafon prend la succession de son père en 1984, initialement avec son frère Bruno. A partir de 1987, il entreprend de rompre progressivement les contrats de métayages (baux de 9 ans). C’est un vigneron de principes, foncièrement attaché à la terre, à la qualité et au respect des sols, mais également aux traditions héritées de ses ancêtres. Il a souhaité prendre le virage du bio très tôt, renonçant rapidement aux désherbants et choisissant de renouer avec un travail des sols essentiel à l’expression des terroirs. Dominique Lafon fait même partie des précurseurs de la biodynamie en Bourgogne puisqu’il choisit de faire ses premiers essais dès 1995 avant de passer l’intégralité de ses 16 hectares en biodynamie en 1998.